"Réflexion" ou fléchissement en arrière

Ces deux diapositives sont "répertoriées" ici, postées au chapitre diapositives de l'horizon parmi une trentaine d'autres (par "diapositive" s'entend toutes sortes de matériaux pressés et séchant entre deux carreaux de verre; format 24x36, 2 mm d'épaisseur en tout).Les sortir du lot tout en les rapprochant les révèle.

Il n'est pas certain qu'une oeuvre d'art puisse jamais se dire "absolue". Aucune oeuvre n'échappe au rapprochement d'une autre. Toutes sont relatives et virtuellement interdépendantes dans la mesure ou l'apparition de chacune nécessite la relation à celle, car de celle dont l'apparition se produit à son tour. Peu probable que l'art fasse pour autant système! Cela donne néanmoins à penser qu'il se forme d'une nécessité de part en part.

La troisième image est une photographie de dunes le long de l'Atlantique.La photographie est postérieure de bien loin aux diapositives qui n'ont donc pas cherché à représenter ce fragment de littoral. Ce serait plutôt l'inverse, après coup et à la réflexion. Peut-être la nécessité évoquée plus haut s'étend-elle au monde pour y relier obscurément l'art et , pourquoi pas, être ce qu'elle est en puissance comme en acte?

Les diapositives "décontextualisées" se "recontextualisent" malgré tout, quand bien même de façon pleinement contingente (des dunes, mais pourquoi pas autre chose? des tas de gravats, le foyer en cendre d'un feu éteint, l'horizon?)

La nécessité intérieure n'exclut pas logiquement la contingence la plus imaginative comme sa contradictoire et déborde l'enclos artistique.

Reste à voir...